15 ème Équipage Matelots de Haut-bord

LE    PATRIOTE

      Association Vendéenne : loi 1 er Juillet 1901 - Association n°  0493005243

" Vaisseau du XVIIIème de 74 canons "

15ème Équipage des Matelots de Haut-bord
1808 -1815

     " Matelots des Bataillons de la Marine Impériale "


Cette petite unité fut recréée en 1995 par Daniel DIEU président du Garde Chauvin, association Napoléonienne Charentaise " le 8ème Bataillon des Ouvriers Militaire de la Marine ", basée à Rochefort sur Mer. Depuis plusieurs années déjà, Daniel Dieu s'était investi dans la reconstitution historique sur la MARINE IMPÉRIALE.

C'est à Boulogne sur Mer qu'une petite section de deux marins vit le jour. On lui attribua le chiffre 15 et ses couleurs : le bleu de la tenue et le blanc pour le passepoil (couleur représentative de l'armement des voiles, cordages, navigation...). Cette unité reçut ces couleurs et ce numéro en 1808. Elle avait son dépôt à Brest sous l'Empire et fut aussitôt embarquée arbitrairement sur un vaisseau de Haut-bord de 74 canons, portant le nom de " PATRIOTE ". Celui-ci fut construit en 1785 suivant les plans SANE et fut désarmé en 1814.  Le 23 juin 1786 le Patriote, aux ordres de M. d'Albert de Rions, est visité par le roi Louis XVI, en rade de Cherbourg. Ayant reçu le Roi à son bord, il lui fut permis durant la royauté d'arborer le pavillon Royal. Sous le 1er  Empire, ce vaisseau reçut une Aigle qui, lors de son désarmement, fut remis à un régiment de ligne qui n'en possédait pas. Le 15ème Equipage de Haut-bord sera rayé des listes en 1821.

En 2000 : C'est Dominique PATER, en accord avec Daniel DIEU, qui prend en charge le 15ème pour le développer, le structurer et l'équiper dans le respect, la conformité et l'exigence qu'incombent la reconstitution et le devoir de mémoire. Des heures de patience et de volonté furent nécessaires ; la motivation et la passion font parfois des miracles. Des femmes, elles aussi passionnées, tiennent la place des cantinières, des vivandières et femmes de l'époque. Le 15ème Équipage des Matelots de Haut-bord prit le nom du vaisseau de 74 canons " LE PATRIOTE ", nom inscrit désormais sur son Fanion aux couleurs de l'équipage, Fanion créé par Dominique en 2000, ainsi que le Fanion du Bataillon des Ouvriers Militaires de la Marine, offert à son sergent Major " Francis DIEU " .

En 2000 : Au mois de mai, le Fanion du 15ème est présent à la sortie de Moulins avec un seul Marin de Haut-bord .

En 2002 : Le 22 juin le 15ème reçoit ses nouveaux uniformes. " LE PATRIOTE " a une âme. L'effectif est de quatre marins et deux cantinières. En juin 2003 le 15ème Équipage quitte l'association de Daniel DIEU, en plein accord avec ce dernier, pour mieux se structurer et avoir sa propre identité.

En 2003 : Le 17 juillet , l'Association " LE PATRIOTE " est créée. Certes la création fut difficile, mais elle nous permettra de recevoir le soutien et renforcer les liens avec le 96ème d'infanterie de ligne et le 22ème Chasseur.


DEVISE du PATRIOTE : "Courage en mer - Bravoure sur terre".

Moulins - Mai 2000 - Fanion du 8e Bataillon des Ouvriers Militaires de la Marine et Fanion du 15e Equipage de Haut-bord  -  Vincent - Bruno - Samuel - Dominique.
Moulins - Mai 2000 - Fanion du 8e Bataillon des Ouvriers Militaires de la Marine et Fanion du 15e Equipage de Haut-bord - Vincent - Bruno - Samuel - Dominique.

Le 22 juin 2002 : Le " 15ème Équipage " reçoit ses nouveaux uniformes, avec son Fanion " LE PATRIOTE 15 MARINE " a une âme.


Rochefort " 15e Equipage de Haut-bord  " et sa Vivandière Paty .
Rochefort " 15e Equipage de Haut-bord " et sa Vivandière Paty .

Fanion de Bord du 15e Equipage de Haut-bord - Revers

Fanion de Bord du 15e Equipage de Haut-bord -   Avers

Marine Impériale 1808 - 1815

Napoléon s'intéressait beaucoup à la marine mais il commandait la flotte par correspondance. Il inondait son ministre de lettres à son propos, et surtout il reprit la marine dans un triste état après la Révolution, laquelle avait anéanti le corps des officiers de marine qui étaient tous des nobles. Malheureusement, il fallait du temps pour former un capitaine de vaisseau ! La marine n'étant pas prête à temps pour livrer bataille, cela la conduisit à la cuisante défaite de Trafalgar (21 octobre 1805).



 1805 / 1806 / 1807. On remarque quelques combats aux Antilles et en Océan Indien. Deux escadres de 5 et 6 vaisseaux quittent Brest commandées
par Leissègues et Wuillaumez. Un désastre a lieu à Saint Domingue avec l'escadre de Leissègues : les navires appelés l'Alexandre, l'Impérial, le Diomède, le Jupiter et le Brave, se retrouvent contre la flotte de l'Amiral anglais Duckworth.
Bilan : 1200 français tués ! 


L'Amiral Wuillaumez avec le Foudroyant, le Vétéran, le Cassard, l'Impétueux, le Patriote et l'Eole ne fait pas mieux : la tempête disperse ses navires, l'Impétueux est brûlé, le Patriote et l'Eole se réfugient à Chesapeake, les autres retournent plus ou moins bien en France. Quant à l'Amiral Durant-Linois, il est lui aussi capturé. 

Frégate la Canonnière, capitaine de vaisseau César Bourayne,  contre le Tremendous de 74 canons (capitaine John Osborn)   au large du Cap Natal, 21 avril 1806.
Frégate la Canonnière, capitaine de vaisseau César Bourayne, contre le Tremendous de 74 canons (capitaine John Osborn) au large du Cap Natal, 21 avril 1806.
Canon de 12 livres
Canon de 12 livres

Napoléon maître de l'Europe continentale, veut alors ruiner le commerce britannique grâce à deux méthodes : le blocus (avec l'aide des corsaires) et la guerre de course. 1807-1808 : Guerre contre l'Espagne. Les vaisseaux qui sont bloqués à Cadix après Trafalgar sont perdus. Cosmao sort de Toulon pour une escorte, l'Amiral Allemand quitte Rochefort pour Toulon. Ganteaume est à Toulon et tente une expédition sur Corfou et la Sicile. Pour les colonies le désastre approche.

Willaumez, avec huit vaisseaux, quitte Brest. Il doit compléter sa flotte à Lorient et Rochefort de trois vaisseaux et met le cap sur la Martinique. A la suite de combats aux Sables-d'Olonne, seul Troude se dirige sur la Martinique, mais il est trop tard, les Anglais sont sur place : c'est la perte du Haultpoult et le retour vers la France...
Pendant ce temps, en France, dans la nuit du 11 et 12 avril 1809 a lieu le combat de l'île d'Aix : L'Amiral français l'Allemand avec le Foudroyant, le Ville de Varsovie, l'Océan, le Régulus, le Cassard, le Calcutta, le Tonnerre, le Patriote, le Jemmapes, l'Aquilon, le Tourville, l'Elbe, l'Indienne, l'Hortense et le Pallas, fait face aux anglais Lord Gambier avec ses 11 vaisseaux et Cochrane avec ses 28 Brûlots. Les Anglais envoient quatre vaisseaux explosifs qui font sauter l'estacade et ouvrent des brèches pour les Brûlots. 

Bataille des Brulôts
Bataille des Brulôts

La bataille de l'île d'Aix, également appelée "affaire des brûlots" et plus rarement "bataille de la rade des Basques" est une bataille navale, entre les Britanniques et les Français, qui eut lieu les 11 et 12 avril 1809.

Nuit de folie avec les brûlots ! La flotte française est encore une fois hors de combat... A la tombée de la nuit du 13 avril tous les vaisseaux et frégates échoués se sont dégagés et mis à l'abri dans la Charente, sauf le Regulus de Lucas et l'Indienne de Proteaux, qui se brise en deux. Elle est abandonnée et incendiée le 16 avril. 4 vaisseaux et 1 frégate sont perdus ; 7 vaisseaux et 3 frégates sont inutilisables. Les Français auront entre 200 à 300 tués, 700 à 800 blessés et 650 prisonniers, 32 tués côté Anglais. Le capitaine du Régulus Lucas résiste pendant 15 jours aux attaques anglaises , ouvre des brèches dans sa coque pour mettre des canons en batterie afin de se défendre et réussit à se remettre à flot pour rentrer à Rochefort le 29 avril sous les acclamations. 

ROCHEFORT : Bataillon de la Marine Impériale 1808-1815 - "LE PATRIOTE"
ROCHEFORT : Bataillon de la Marine Impériale 1808-1815 - "LE PATRIOTE"

C'est la fin des guerres maritimes qui se solde par un nombre important de défaites. Les marins français étaient courageux, mais sans officiers pour les former, un manque réel de discipline et de véritables entraînements en mer, des arsenaux vides, "les voiles dans un état pitoyable" et des approvisionnements trop rares, ils ne pouvaient rivaliser avec la flotte anglaise.

1810 - 1811 : Désormais les seuls combats navals seront des combats isolés.
1812 : Napoléon construit un maximum de vaisseaux, mais sans équipage, on assiste à des catastrophes comme la prise du Rivoli, navire neuf. Ce sont les dernières campagnes du corsaire Surcouf, sur le Revenant.


LE PATRIOTE : Bataillon de la Marine Impériale 1808-1815
LE PATRIOTE : Bataillon de la Marine Impériale 1808-1815
le Renard avril 2012 - Le PATRIOTE
le Renard avril 2012 - Le PATRIOTE
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